Le Conseil ministériel israélien doit décider le dimanche du retour des évacués du Nord, en faisant d’eux des objectifs de guerre / Hochstein se prépare à un nouveau cycle de médiation entre Beyrouth et Tel-Aviv sous la bannière de la désescalade et de la réduction des menaces

le 14 septembre 2024

La manchette du journal « Al-Binaa »

Écrit par le rédacteur politique

Moscou a lancé une campagne diplomatique et médiatique dirigée par le président russe Vladimir Poutine, mettant en garde contre les pays de l’OTAN qui fourniraient à l’Ukraine des missiles à longue portée capables d’atteindre profondément le territoire russe. Poutine a déclaré que permettre de telles attaques constituerait un acte de guerre grave, plaçant ces pays en conflit direct avec la Russie. Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a fait écho à ce sentiment, soulignant qu’une telle escalade ne marquerait pas la fin des tensions, car Moscou répondrait par des mesures proportionnées pour préserver sa sécurité.

Hier soir, l’envoyé russe aux Nations Unies a ajouté que si des missiles de précision occidentaux visaient le c?ur de la Russie, cela indiquerait que le personnel de l’OTAN était directement impliqué dans l’exploitation de ces systèmes, car l’Ukraine n’a pas la capacité technique de gérer ces armes avancées. Cela irait au-delà de la simple fourniture d’armes et de renseignements à l’Ukraine, et porterait l’implication de l’OTAN à un niveau supérieur.

Dans la région, l’attention s’est portée sur les menaces émises par les dirigeants israéliens concernant l’escalade de la confrontation avec la résistance sur le long de la frontière libanaise. Le conflit s’est intensifié de jour en jour, avec des frappes aériennes fréquentes de l’armée israélienne, ciblant souvent des civils, et des opérations de plus en plus sophistiquées et concentrées de la résistance. Hier, on a assisté à une escalade significative du nombre et du type d’opérations de résistance et de leurs cibles.

La radio publique israélienne a rapporté que le gouvernement d’occupation a prévu une réunion du cabinet le dimanche pour discuter de la situation dans le nord, y compris des plans de retour des colons évacués dans leurs foyers dans le cadre de l’effort de guerre. Cela suggère que l’armée pourrait être chargée de cette mission, augmentant encore la menace d’une guerre plus large.

Dans ce contexte d’escalade, l’envoyé présidentiel américain Amos Hochstein doit arriver dans la région le lundi, débutant sa visite par Tel Aviv avant de se diriger vers Beyrouth. Sa mission est de désamorcer les tensions et de rechercher des solutions diplomatiques qui empêcheraient le déclenchement d’une guerre à grande échelle.

La visite de Hochstein s’inscrit dans le cadre des efforts conjoints des États-Unis, de l’Égypte et du Qatar pour parvenir à un accord de cessez-le-feu à Gaza, qui, selon Washington, pourrait également contribuer à stabiliser la situation au Liban et ouvrir la voie au retour en toute sécurité des colons déplacés.